L’énergie solaire en van aménagé

L'autonomie électrique en van

Pour commencer, l’autonomie telle que nous la connaissons dans les maisons fixes n’est pas comparable avec celle d’un van aménagé. Ainsi, c’est important d’adapter la source d’énergie et sa capacité !

Les possibilités les plus répandues pour recharger cette source d’énergie (en l’occurrence les batteries) sont les suivantes :

L’énergie générée par l’alternateur du véhicule
L’énergie générée par des panneaux solaires
L’énergie provenant du courant domestique, lorsque le véhicule est branché sur secteur via une prise P17

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’une batterie tolère, de manière générale, une charge équivalente à 20% de sa capacité.

Autrement dit, une batterie disposant d’une capacité de 100 ampères/heure ne doit pas recevoir plus de 20 ampères/heure en charge.

C’est sur ce ratio qu’il faut dimensionner son installation solaire.

Comment faire le dimensionnement pour son installation solaire ?

Dans un premier temps, il faut calculer votre consommation journalière en ampère, et choisir votre/vos batterie(s) permettant de couvrir cette consommation.

Dans un second temps, il faut bien dimensionner votre installation solaire afin qu’elle puisse recharger vos batteries, à hauteur de l’énergie qu’elles ont délivrées sur une journée.

Voici le calcul permettant de convertir les watts en ampères :

Ampère = watt / tension

Par exemple :

si votre panneau solaire est capable de délivrer 200 watts de puissance, il faut diviser cette puissance par la tension que votre régulateur MPPT est capable de délivrer, soit 14 volts.

Ce qui donne : 200w/14v = 14.2 Ampères/heure de charge délivrée

Définir la puissance d'un panneau solaire

D’une part, il faut savoir qu’un panneau solaire ne vous donne pas tout à fait la puissance maximum annoncée. En effet, beaucoup d’éléments doivent être réunis pour atteindre la puissance maximale (inclinaison, ensoleillement, etc.).

D’autre part, on considère qu’un panneau est capable de délivrer une énergie maximale environ cinq heures par jour.

Donc :

si l’on garde notre exemple du panneau de 200 watts capable de délivrer 14 ampères de charge, et que l’on multiplie par 5 h, alors notre panneau est capable de nous fournir 100 ampères par jour.

Le calcul : 14×5= 100 Ampères de charge par jour.

Par conséquent, plus vos besoins journaliers sont élevés, plus vous aurez besoin de batteries à grosse capacité et plus votre installation solaire devra être importante.

C’est là qu’on rencontre un problème : la surface disponible sur le toit du véhicule.

Il va souvent être difficile de poser des panneaux solaires capables de charger intégralement vos batteries. Il faut donc faire au mieux. Mettre le plus de puissance possible, en prenant en compte l’emplacement de votre / vos lanterneau(x) et la taille de votre toit.

Pas de panique si vous n’avez que peu de place. Il est possible de solliciter votre alternateur pour recharger vos batteries auxiliaires lorsque vous roulez. Toutefois, si ce n’est pas suffisant, vous avez la possibilité (si vous avez installé un chargeur ou un multiplus) de brancher votre véhicule au courant domestique 220v afin de mettre une bonne charge complète.

Chaque problème à une solution !

Rechargez à bloc !

Besoin d’aide pour effectuer votre installation solaire ?
Nous pouvons vous apporter nos conseils et vous faire bénéficier de nos tarifs préférentiels sur les équipements Victron Energy !

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Comment sécuriser son van ?

Quels sont les techniques pour sécuriser son van aménagé ?

La vie en van, c’est génial ! Mais il ne faut pas en oublier quelques règles basiques de sécurité. Nous vous listons dans cet article les éléments indispensables à votre sécurité, mais aussi à celle de votre véhicule.

Le détecteur de fumée

Si c’est indispensable dans un lieu de vie comme une maison, alors pourquoi ne pas l’installer dans un van aménagé ?
Avec les installations électriques qui peuvent parfois être douteuses, un système de chauffage mal monté, cet appareil qui coûte environ 15€ pourrait bien vous sauver la vie !
Si vous souhaitez qu’il soit connecté pour être averti à distance sur votre smartphone, il faut compter environ 40€.

Le détecteur de monoxyde de carbone (CO)

Ce gaz, inodore, incolore et imperceptible est extrêmement dangereux.

Si vous ressentez des violents maux de têtes, de la fatigue et des nausées, sortez immédiatement de votre véhicule et ventilez-le !

Clément, un ami de Ju’, vous raconte ICI sa mésaventure qui aurait pu très mal se terminer.

Les détecteurs de monoxyde de carbone (CO) se vendent aux alentours de 15€. Cependant, les modèles un peu plus chers (environ 35€) seront plus sensibles et efficaces.

Le détecteur de gaz narcotique

Suite à la mésaventure vécue par deux amis de Ju’, cet appareil est vivement recommandé !

Pour la petite histoire, ils se sont levés un matin et se sont aperçus que le van était sans dessus dessous.
Des vêtements partout, les placards ouverts, de la nourriture manquante dans le frigo. Aucun des deux n’a entendu le moindre bruit. À leur réveil, ils étaient dans un état de fatigue intense. Probablement dû à l’utilisation d’un gaz narcotique utilisé par les malfaiteurs. Ce gaz vous plonge dans un sommeil profond, et c’est visiblement efficace, car ils n’ont absolument rien entendu.

Comptez 35€ pour l’entrée de gamme et un peu plus de 100€ pour les modèles plus performants.

Le traqueur

Malheureusement, chaque jour, des véhicules de loisirs sont volés.
Il existe des trackers qui ne valent pas très cher à l’achat et certains sont d’une efficacité redoutable. Une fois achetés, ils ne nécessitent qu’une carte SIM (avec abonnement).
Ju’ en avait pris une chez un opérateur avec appel/SMS illimités pour 2€ par mois.
Cette carte SIM permet au tracker de vous envoyer des alertes SMS si le véhicule se met en mouvement ou si une porte claque.
Vous pouvez également lui envoyer un sms ou l’appeler pour recevoir les coordonnées GPS exactes de l’endroit où se trouve votre véhicule. Tout est paramétrable via une application plutôt intuitive.
Le tracker dispose d’un puissant aimant qui adhère à la carrosserie, vous pouvez donc facilement le cacher. Attention, son autonomie n’est pas de trois mois, comme indiqué dans la description, mais plutôt de quatre semaines. Son prix oscille aux alentour d’une cinquantaine d’euros.

Un extincteur !

En tant qu’ancien pompier, Ju’ (fondateur et gérant actuel d’Homnivan) ne peut que vous conseiller fortement d’investir dans un petit extincteur.

Il pourrait vous éviter de voir votre maison roulante partir en fumée sous vos yeux… Ou il pourrait venir en aide à d’autres personnes en danger qui ont la chance de croiser votre route !

N’installez pas de verrous extérieurs anti-effraction si vous êtes dans la logique de faire homologuer votre fourgon.
Ce sera refusé lors de votre certification gaz.

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Comment poser un lanterneau sur un van ?

Les étapes pour poser des ouvertures sur son véhicule

La pose des ouvrants est une des premières étapes à réaliser lors de l’aménagement de votre véhicule. Au premier abord, découper la carrosserie peut faire peur : il est légitime de vous poser tout un tas de questions ! Cependant, découper la tôle de son véhicule n’est pas quelque chose de compliqué. Il faut simplement respecter quelques étapes indispensables !

La législation pour les découpes :

les découpes de carrosserie (toit et parois) d’un véhicule, même si vous ne touchez pas les montants structurels, nécessite d’un point de vue légal une autorisation à demander auprès du constructeur !

1. Le choix du matériel

Dans un premier temps, choisissez le matériel adapté à vos besoins. Opaque, transparent, avec un store, une moustiquaire… Plusieurs options existent. L’option choisie doit correspondre à vos attentes et à vos besoins ! Chez Homnivan, notre fournisseur Dometic nous permet de vous installer la solution la plus appropriée.

Si vous désirez passer l’homologation VASP Caravane (l’article sur l’homologation est disponible en cliquant ICI), il faut impérativement que le.s lanterneau.x sélectionné.s dispose.nt de la norme ABE. Cette norme garantit un matériel qui dispose d’une ventilation permanente. Ce qui permet de faire une circulation d’air continue à l’intérieur de votre véhicule.

Concernant le choix des fenêtres, qui vont subir la même pose que le.s lanterneau.x, elles doivent impérativement être marquée 43R (sinon l’homologation vous est refusée !).

2. La pose des ouvrants

Ju’ et Flo’ vous ont préparé un réel sur notre page instagram ! Ils vous montrent les quelques étapes à respecter lors de la pose des fenêtres. D’ailleurs, encore une fois, ce sont les mêmes étapes à respecter pour la pose des lanterneaux.

Cliquez, et profitez ! (spoil : c’est très satisfaisant à voir)

Attention :

certains toits d’utilitaires ont un toit qui « gondole » un peu, surtout ne posez pas votre lanterneau sur une surface non plane ! Vous risqueriez de vous retrouver à terme avec des problèmes d’infiltration, ou même de rouille si vous n’avez pas correctement traité la tôle.

Pour finir, on vous liste ici les différentes étapes à suivre pour poser vos ouvrants :

Repérez la zone de pose souhaitée (une surface plane car c’est ce qui garantira l’étanchéité sur le long terme)
Nettoyez et dégraissez la zone (de manière à ce que votre joint accroche parfaitement à la carrosserie)
Tracez la zone à découper à l’aide d’une équerre et d’un marqueur (généralement, la notice du matériel acheté vous le précise)
Perçez vos encoches avec une perceuse et un foret à métal (aux coins de vos tracés)
Découpez à la scie sauteuse (c’est ce qui vous fera la découpe la plus nette, contrairement à une meuleuse ou une scie sabre)
Ébavurer la tôle avec une lime ou du gros papier de verre afin de retirer les résidus
Traitez la tôle avec de l’anti rouille (n’hésitez pas à être généreux.ses, la rouille est un sacré problème sur les véhicules !)
Mise en place à blanc de votre ouvrant (pour vérifier que le tout ne bouge pas et repose bien sur la tôle)
Mise en place d’une bande de masquage tout autour (du scotch de masquage fait l’affaire)
Tirer votre joint sur le lanterneau (avec un produit comme le Sikaflex 521)
Fixer le lanterneau (faites attention au temps de séchage !)

Attention : Privilégiez un casque pour le bruit et un masque pour les projections.

Le + Homnivan

Pour terminer, comme chez Homnivan, on ne donne pas les conseils à moitié…vous trouverez ci-dessous une vidéo complète sur la pose d’un lanterneau ! Dans cette vidéo, Ju’ vous explique toutes les étapes, accompagnées de visuels et vidéos !

Vous préferez nous confier cette tache ?

Nous posons vos lanternaux ainsi que vos fenêtres, pour en savoir plus, consultez la rubrique nos services.

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Aménager son van : Le circuit Gaz

Gaz : de l'installation à la certification

L’installation gaz est essentielle et doit être bien réalisée afin d’obtenir la certification VASP Caravane. Si vous lisez cet article, c’est que vous vous demandez sûrement comment faire votre circuit gaz ? Ça tombe bien, vous êtes au bon endroit !

Attention, c’est rapide à faire, mais pas le plus simple à réaliser. Mais comme le reste de votre aménagement : appliquez-vous !

1. Les ventilations

Avant d’installer quoi que ce soit, il vous faut des ventilations, elles sont obligatoires ! Une en partie basse, et une en partie haute (qui peut être gérée par les lanterneaux à aération permanente). Par ailleurs, attention car la taille de vos ventilations est à définir en fonction de la surface et du volume de votre véhicule !

Pour la pose des ventilations, et des lanterneaux, on vous conseille de regarder la vidéo réalisée par Homnivan dédiée à cette étape, en cliquant ICI !

Ensuite, il faut faire la ventilation de votre caisson gaz, en procédant de la même manière que pour le reste. Prenez garde à avoir une communication étanche entre la paroi de votre véhicule et le caisson qui doit être lui aussi étanche, pour éviter toute émanation de gaz dans l’habitacle ! Une fois le caisson posé, ventilé et étanche… il faut maintenant passer à la partie suivante !

2. Le passe cloison, le détendeur et la bouteille de gaz

Ce passe cloison va permettre de faire traverser le tube en cuivre qui va acheminer le gaz vers vos différentes installations.

Par la suite, pour le détendeur vous ne devez pas excéder 30 millibar pour passer l’homologation VASP Caravane. Tout ce qui va partir de ce détendeur et qui va vous permettre de distribuer le gaz dans vos installations, doit être en cuivre. Pour garantir l’étanchéité, privilégiez les raccords olives (pas de joint, pas de pâte !) ou les raccords à sertir qui assure une installation parfaite. L’ensemble de l’installation, bouteille de gaz inclue va être lié par une lyre.

Pour la partie basse de votre caisson, prenez bien en compte une hauteur minimale de 5 cm. C’est ce qui va empêcher la bouteille de gaz de bouger, en plus d’être cerclée.

3. La tuyauterie

Toute votre tuyauterie doit être en cuivre et doit être fixée à intervalles réguliers de maximum 50 cm (avec une petite bande isolante en caoutchouc pour éviter le contact métal contre métal). Si vous avez plusieurs installations gaz dans votre van, il faut installer des vannes d’arrêt : une pour chaque élément.

Notre tuyau :

Pour diriger vos tuyaux de cuivre, évitez de les tordre à la main ! Certes, ça fonctionne, mais cela risque de former des angles trop prononcés. En conséquence, vous pourriez endommager la partie intérieure du cuivre. Utilisez donc au maximum une cintreuse : plus propre, mais surtout plus sécuritaire !

4. Les raccords

Avec votre cintreuse, faites deux beaux arrondis dans lequel vous venez glisser un écrou, votre raccord olive, le tout en butée contre la partie où vous souhaitez raccorder votre tuyau. Une fois votre cuivre raccordé au robinet vous n’avez plus qu’à partir vers l’élément que vous souhaitez alimenter en gaz pour faire ensuite la même opération.

Pour finir, lorsque vous pensez avoir terminé, ouvrez votre bouteille de gaz et le robinet de distribution. Puis, pulvériser un produit de détection de fuite (mille bulle). Si vous n’avez pas de bulles au moment où vous avez ouvert le circuit, c’est que votre installation est étanche.

Voici une vidéo avec tous les éléments que vous devez savoir pour réaliser votre installation en conformité avec la norme VASP Caravane.

Le petit +

Chez Homnivan, on aime les explications claires, précises, et bien faites, et pour ça on vous recommande le E-Book « Le guide de l’autonomie électrique en fourgon aménagé » ! Une bible pour tout comprendre de l’électricité (et ne pas avancer à contre-courant !).

Ce E-Book a été réalisé par levanmigrateur, avec qui Julien (gérant d’Homnivan) a déjà travaillé sur quelques projets pour leur contenu !

Besoin d'aide pour l'électricité ?

Vous avez encore des questions relatives à l’installation de gaz ou d’électricité ?

Vous souhaitez vous faire aider pour votre dimensionnement, la fourniture de vos équipements ou pour la pose ?

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L’isolation dans un van

Quelle isolation choisir pour son van aménagé ?

L’isolation est une des premières choses à faire lorsqu’on débute l’aménagement de son fourgon ! Il en existe plusieurs.

Chez Homnivan, nous avons nos préférences ! Cependant, nous souhaitons rester neutres sur le choix fait par nos clients, et surtout les conseiller pour qu’ils soient avertis des avantages et inconvénients de chaque option.

Un petit mot technique avant de commencer :

Pont thermique : terme qui définit un point où la barrière isolante est rompue (angles, corps creux, etc.)

Combinaison liège projeté, Biofib et frein vapeur

Pour commencer, le liège est très efficace contre les ponts thermiques. En effet, il vient se répandre par projection sur toute la carrosserie intérieure, permettant de casser ce fameux pont thermique !

De plus, il ne moisit pas au contact de l’humidité et isole également très bien au niveau phonique. Pour couronner le tout, c’est un matériau naturel !

En revanche, à lui seul, il n’offre pas de performance d’isolation thermique notable : et c’est son premier inconvénient.

Un autre inconvénient : le liège prêt à être projeté coûte près de 110€ les 12kg.

Sachant qu’il faut environ 1kg par m2 de surface et qu’il faut au mieux 3 couches : la note de frais peut vite monter en fonction de la taille de votre véhicule !

Le BioFib Trio : avantages et inconvénients

Biofib (qui est en réalité une marque) propose plusieurs laines végétales qui ont une très bonne résistance thermique. Combiné au liège, la performance thermique et acoustique sera au rendez-vous. D’ailleurs, depuis plusieurs années, la communauté Vanlife tend vers un choix de matériaux plus éco-responsables lors des aménagements, ce qui n’est pas pour nous déplaire !

Les laines végétales sont tendances, très efficaces et surtout biosourcées. Mais on en a oublié un élément essentiel : ces isolants ne sont initialement pas prévus pour être mis en place dans les véhicules.

En effet, les véhicules sont constamment soumis à des variations de températures, ce qui provoque de la condensation. D’autant plus que la carrosserie ne respire pas à la différence des matériaux de construction d’une maison ou d’une tiny house !

Nous commençons maintenant à avoir du recul sur les laines végétales installées depuis plusieurs années. En effet, si votre véhicule est mal ventilé et que votre isolant ne peut pas respirer, il risque de dégager une odeur de moisissure et il va falloir tout démonter pour repartir de zéro. Du coup le côté écologique de la démarche initiale perd tout son sens…

En bref, les laines Biofib ont un point faible, et pas des moindres lorsqu’on vit dans un fourgon aménagé, c’est leur résistance à l’humidité.
La laine de chanvre est celle qui résiste le mieux à ce phénomène.
Les autres laines comme la laine de verre et de roche sont à proscrire, car elles ne tolèrent absolument pas l’humidité, et se tassent rapidement.

Le frein vapeur : à quoi il sert ?

Enfin, une fois le liège projeté et le BioFib Trio mis en place, vient le tour du frein vapeur.

Le frein vapeur est un matériau étanche à l’air et qui régule le flux de vapeur d’eau et donc d’humidité. C’est la dernière étape avant l’habillage de votre fourgon.

Armaflex : l'isolant léger et rapide à installer

L’Armaflex est utilisé initialement dans le domaine industriel, pour isoler les conduites d’eau chaude et d’eau glacée. Cette matière a su séduire un bon nombre de personnes dans l’isolation de leur fourgon.

Il faut dire qu’il représente le tout-en-un :

Lutte efficacement contre le chaud et le froid
Bonne isolation phonique du véhicule
Imputrescible (résistance totale à l’humidité) donc pas besoin de frein vapeur
Léger
Gain de place

Il en existe trois types : le AF, qui dispose de la technologie Microban Internationale permettant d’éviter la moisissure, les champignons et le développement de bactéries. Ses propriétés en termes d’isolation thermique, phonique et hydrofuge sont excellentes.
Le XG, qui présente les mêmes performances en termes d’isolation que le AF, mais sans la technologie Microban Internationale.
Et le ACE qui est à éviter absolument dans un fourgon, car il dégage des odeurs désagréables et possède des vertus isolantes bien moindre que les deux autres.

Pour finir, son inconvénient majeur est qu’il reste un produit industriel qui, à la différence de la première méthode, n’est pas biosourcé et nécessite un processus de production assez polluant.

Isolation multicouche : la solution économique

Vraisemblablement le plus économique du marché, ce n’est cependant pas le meilleur en termes d’isolation thermique ou phonique. Quand bien même un multicouche 25 couches, par exemple, fait très bien le travail !

L’avantage est sa durabilité : il ne moisit pas avec l’humidité et il permet de maintenir une température convenable dans votre véhicule lorsqu’il est fermé. Par contre, si la chaleur extérieure vient à s’inviter dans le véhicule, vous aurez droit à une session sauna (pas mal, nous direz-vous ?) car l’air sera emprisonné ! Et oui ! Le multicouche ne respire pas !

Inconvénient majeur : c’est un peu la galère à poser. Il faut que les jonctions faites au scotch soient bien étanches pour assurer une performance d’isolation thermique optimale.

Cette étape vous parait compliquée ?

Si vous souhaitez faire isoler votre véhicule, confiez-nous cette partie !

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